LA série de la rentrée c’est, entre autres, celle-ci : l’adaptation du comics nihiliste, voire hardcore, Walking dead, sous la houlette de Franck Darabont, le réalisateur humaniste des Evadés , de La ligne verte, mais aussi du dépressif et terrifiant Brume.
Après les premières photos et un casting qui ne semble pas rechercher à première vue la ressemblance avec leurs homologues papiers, la première bande annonce vient enfin d’arriver.
4 minutes 30 qui semblent décrire ce qui se passera dans le pilote : de la fusillade qui plonge Rick Grimes, policier intègre et déterminé, dans le coma, à son réveil dans un monde cerné par des zombies, jusqu’à sa recherche des quelques survivants comme sa famille…
Musique nostalgique, chasse à l’homme dans des longues plaines désertiques ou grandes chevauchées dans un monde post apocalyptique : le ton de ce pilote est résolument western et semble donc très éloigné de son ambiance noire d’origine. Franck Darabont semble avoir pris plaisir à encore plus mélanger les genres.
A voir si le reste des épisodes saura revenir par moment au ton noir de la BD qui savait repousser par moment les limites pour mieux montrer toute l’horreur de la situation.
Le casting à l’air en tout cas solide : Andrew Lincoln, à défaut d’être brun et imberbe, a l’air aussi déterminé que le Rick Grimes d’origine et on aperçoit rapidement Sarah Wayne Callies en fiancée du héros qui à l’air d’avoir bien heureusement perdu un peu de poids pour l’occasion.
« Story matters here », nous rappelle fièrement AMC qui assume définitivement sa marque de fabrique dans la veine de ses consoeurs câblées Showtime et HBO. Confirmation le 31 octobre, le jour où les morts se réveillent, bien évidemment.
Bientôt un an après la diffusion de la troisième saison “Les enfants de la Terre”, le spin off de Doctor Who annonce enfin qu’il est sur le point de connaître une quatrième saison…
Cela faisait longtemps qu’on avait pas eu de nouvelles du Capitaine Jack Harkness. Tout juste savait-on qu’il était parti cuver dans l’espace après avoir vu son unité d’élite démembrée et ayant du commettre l’irréparable pour sauver la terre d’une menace extraterrestre. Il avait même aperçu en route ce bon vieux Docteur lors de ses adieux avant sa régénération.
Sans nouvelles du renouvellement de la série, l’acteur John Barrowman avait alors effectué un court passage à Wisteria Lane dans la série américaine Desperate housewives, pendant qu’un remake de Torchwood était en cours de négociations auprès de la Fox.
Mais ce projet n’a pas été retenu et a été plutôt accepté par la chaîne Starz, actuel diffuseur de Party down et Spartacus : blood and sand. L’idée n’est alors plus de faire un reboot mais de continuer la série actuelle avec une dizaine d’épisodes qui se passeraient à la fois en Angleterre, aux Etats-Unis et même un peu partout dans le monde.
Pour Russel T. Davies, créateur de la série et précédent showrunner de Doctor Who, c’est la nouvelle étape logique du show : « Les enfants de la Terre » a permis à la série de tenter une histoire plus feuilletonante et surtout plus osée avec des répercussions sociales et politiques plus grandes. Torchwood passe maintenant la vitesse supérieure et s’embarque dans la SF grande échelle qui convoque le monde entier !
On retrouvera bien évidemment Jack et Gwen, les deux seuls survivants de l’équipe après seulement trois saisons, qui devraient faire équipe avec des agents fédéraux américains qui ont besoin de leurs compétences. Cette alliance devrait conduire à la renaissance de Torchwood.
Si on cherchait donc à connaître les nouveaux projets de l’ancienne équipe de Doctor Who, les voici : Russell T. Davies reste en fin de compte sur la série qu’il anime depuis bientôt 4 ans, en association avec sa productrice Julie Gardner, leurs tentatives de percer aux US n’ayant pas été concluantes. Le scénariste continue d’ailleurs de rester dans l’univers Whovien puisqu’il écrira prochainement un double épisode de Sarah Jane Adventures, deuxième spin off de Doctor Who, mettant en scène le nouveau Docteur et deux de ses anciens compagnes, Sarah Jane et Jo.
Il ne reste plus qu’à espérer que ce nouveau format de production de Torchwood n’entache en rien son originalité et son discours subversif. Torchwood est en effet l’une des rares séries avec un héros homosexuel qui entretenait une relation avec son secrétaire et qui n’hésitait pas à commettre des actes odieux au nom de l’humanité.
Rendez vous est pris en été 2011 pour une diffusion simultanée sur BBC1 et Starz. « The twenty-first century is when everything changes… and we’ve got to be ready! »
Lost pouvait-il répondre vraiment à toutes ses questions ? La réponse était claire depuis déjà quelques années : Non. A partir du moment où la série effectuait son virage le plus surréaliste en saison 4, avec son île qui disparaît en pleine mer, ses voyages dans le temps, ses résurrections en série et, cette, année sa grotte lumineuse qui transforme un homme en fumée noire, nous étions prêts à ce que la grande explication attendue ne s’appuie sur aucune cohérence et démontre une fois pour toute l’absurdité débordante de la série mais néanmoins addictive. Pour ce final les scénaristes ont pourtant préféré clore la série sur ce qu’elle était depuis longtemps : le voyage d’un groupe de personnages en quête de rédemption sur une île qui les confronte à leurs démons intérieurs.
Un choix à la fois bienheureux qui permet d’englober la série dans un tout et qui ne se contente pas de résoudre les nouvelles pistes soulevées par la saison 6, mais qui en même temps en rebutera sûrement plus d’un, car c‘est bien simple, de réponse, il n’y en a pas. De quoi dégoûter à vie les cartésiens pur souche qui ont passé leurs soirées à échafauder les théories les plus fumeuses, et qui pourront une nouvelle fois cracher sur la nouvelle arnaque d’Hollywood. Choisis ton camp !
Les autres pourront au moins se raccrocher à un final en deux parties qui fait la part belle aux émotions et qui se révèle efficace en terme de spectacle, avec une première heure tout de même mieux maîtrisée et qui offre tout ce qu’on peut attendre d’un season finale. La deuxième partie est le baroud d’honneur de nos « Losties » préférés, un immense et vibrant hommage à tous les fans qui ont suivi ces personnages jusqu’au bout. Une dernière ligne droite qui multiplie les instants d’émotion où chacun pourra se retrouver dans son personnage préféré. Si le retour tardif de Shannon aurait pu être évité, notre Hobbit Dominic Monaghan lui se révèle très bon lors d’une deuxième scène d’accouchement de Claire et prouve jusqu’au bout que le personnage de Charlie aura connu une belle évolution.
La conclusion qui fera tant grincer des dents certains, reste cohérente par rapport à ce que la série est depuis le début, et si on y réfléchit bien, les indices de cette fin ésotérique ont toujours été là, et les scénaristes ne font qu’assumer jusqu’au bout cette symbolique. Avec tout le courage et l’imprudence de leur acte. Certains éléments auront été un peu oubliés en chemin, c’est sûr. Il manque des liants, des passerelles entre les nouveaux éléments introduits par cette nouvelle saison, mais qui prouvent définitivement qu’elle aura peut être été celle de trop, celle où Damon Lindelof et Carlton Cuse commençaient vraiment à s’essouffler. Les flashbacks des flashternatifs (vous suivez toujours ?) ne sont qu’un dernier aveu que la série aura été la meilleure dans ses premières saisons.
La dernière image boucle la boucle en même temps qu’elle laisse la série libre de toute interprétation, ce qu’elle a toujours été depuis 6 ans. Elle se ferme sur un débat sans fin qui risque de durer longtemps entre ceux qui crieront au foutage de gueule et ceux qui sont contents de voir leurs personnages en paix avec eux-même. Oui Lost à eu des défauts jusqu’à la fin, et oui Lost a eu ses instants de grâce. Lost a eu des personnages, Lost a eu une mythologie, Lost nous a fait s’agripper à notre canapé, Lost nous a regroupés, et Lost saura toujours nous diviser. Mais Lost nous a fait rêver jusqu’au bout. N’est ce pas tout qu’on doit attendre d’une série ? La dernière image, toute en symbolique et poésie ne fait qu’inscrire plus durablement la série dans des fragments d’éternité…
En bonus :Michael Giacchino en train de répéter, sous les yeux avisés de Carlton Cuse, l’une des plus belles partitions de la série. Histoire de profiter une dernière fois de l’ambiance si particulière de ce show…
Le supplice Smallville vous semblait interminable ?
Rassurez-vous : la dixième saison de la série qui vous arrache les dents tellement vous n’arrivez toujours pas à croire que ce show existe depuis dix ans, sera bel et bien la dernière !
Le genre d’annonce qu’on attendait depuis au moins trois bonnes années et qui agit comme un soulagement.
Cette ultime saison est la promesse de la dernière ligne droite pour Clark dans son chemin pour devenir Superman et qui devrait donc s’avérer épique, loin du calvaire imposé par la neuvième saison de cette année.
Une annonce en même temps assez cohérente puisque le dernier épisode de cette saison laissait entrevoir avec délice un futur situé en 2013 avec un Daily Planet tel qu’on le connaît, qui laissait apparaître le fameux « S » du superhéros, et où Clark assumait (enfin) son destin de sauveur de l’humanité !
Un début de la fin qui commence malheureusement par le départ progressif de Chloé ! La pétillante Allison Mack a en effet annoncé qu’elle ne ferait plus partie du casting « régulier » de la saison. Elle ne devrait donc apparaître que dans 12 ou 13 épisodes avant de vraiment partir ! Un départ un peu aussi attendu puisque son personnage était déjà plus en retrait cette année mais qui risque bien de laisser un grand vide puisqu’elle incarnait l’un des meilleurs personnages de cette série avec Lex et Lionel Luthor, partis depuis trois ans.
Avec un casting qui devrait être légèrement remanié et une histoire qui se doit de définitivement être à la hauteur de la légende, cette saison 10 s’annonce donc définitivement comme celle de tous les défis !
La saison 2009/10 est en train de se finir aux Etats-Unis, et avec elle les chaines établissent déjà leurs grilles de programme à coups d’annulation et de renouvellement.
Et ce qu’on craignait est finalement arrivé : Heroes, c’est fini
Une nouvelle qu’on pouvait déjà appréhender avec les départs successifs des acteurs vers d’autres projets. Aucune écriture de scénarios n’avait d’ailleurs été évoquée et la reprise de la série à la rentrée, plus de 6 mois après la fin de la saison, aurait été dure à lancer.
La série se finira donc bel et bien sur cette ultime image de la saison 4 avec Claire qui avoue l’existence des Heroes au mode entier, avec un To be continued qui n’est laissé poétiquement qu’à notre interprétation… Heroes aura été effectivement une série qui n’aura duré que le temps d’une saison pour perdre rapidement en qualité mais on aurait aimé encore passer quelques temps avec ces personnages encore emblématiques comme Sylar, HRG, Claire et Peter…
Si la possibilité d’une dernière et ultime saison 5 de 13 épisodes avait un moment été évoquée, NBC a vraisemblablement préféré ne pas se donner ce luxe en cette période de crise.
Une décision générale qui ne laisse, plus que que les années précédentes, aucune chance aux séries qui se sont plantées, tel que Flashforward qui se voulait le futur hit de ABC après Lost.
Avec les fins successives de 24 et de Lost, la saison 2010/11 est décidément celle du nouveau départ pour les chaines qui se devront d’inventer les nouvelles machines à rêver de ces 6 prochaines années…
Cela fait juste trois semaines que la saison 5 de Doctor Who a commencé que le onzième Docteur a déjà assuré sa pérennité.
Alors qu’on avait plus aucune nouvelle des spin offs initiés par le précédent showrunner de la série, Russell T. Davies a récemment annoncé qu’il allait écrire un épisode de Sarah Jane Adventures qui célébrerait les retrouvailles entre Sarah Jane, le onzième Docteur et Jo Grant, une autre de ces anciennes compagnones lors de sa troisième incarnation au début des années 70 !
Une nouvelle qui prouve que Russell T. Davies reste connecté à la série qui l’a rendu célèbre, même en ayant quitté le navire principal et que le Docteur pourrait bien continuer à faire vivre ses spin offs !
Outre ces retrouvailles qui verront le retour de Kathy Manning dans son rôle plus de 30 ans après, il sera intéressant de voir justement comment Russell T. Davies écrira pour ce onzième Docteur écrit initialement par Steven Moffat, nouveau showrunner de la série.
Nous verrons ainsi comment Matt Smith s’intégrera dans ce nouvel univers et surtout comment réagira Sarah jane qui avait quitté le Docteur au moment de ses précédents adieux.
Derrière cette nouvelle réjouissante, on peut surtout voir que les producteurs de la série ont bien compris comment capter un public plus large sur la CBBC, pendant enfantin de la grande « Beeb ». Ils avaient d’ailleurs déjà tenté ce type de crossover avec la précédente incarnation du Docteur l’année dernière, le temps d’un double épisode qui avait poussé la série au dessus de la barre des un millions de téléspectateurs.
The Sarah Jane adventures, assurée d’être renouvelé pour deux saisons, est en plein tournage de sa quatrième et en profite même pour tourner des bouts de la cinquième.
Selon les échos de tournages, cette nouvelle saison verrait le départ de Luke, le fils génétiquement modifié de Sarah Jane, après déjà le départ de Maria, héroine principale de la première saison.
Comme cette année, elle devrait être diffusée à l’automne 2010.
Dans le cadre de Fearfest, un marathon de programmes dédiés à l’horreur, La chaîne AMC, auréolée de ses succès comme Breaking bad et Mad Men, met enfin en branle son futur projet The walking dead, basé sur le comics éponyme.
Derrière son titre de film d’horreur, il ne faut pas y voir une chaîne qui finirait par sombrer dans le show business hollywoodien, puisqu’au delà de reprendre les codes du genre de film de zombie, Walking dead est surtout une histoire intimiste centré sur un petit groupe d’homme qui essaie de survivre et de se reconstruire, et qui tombe peu à peu dans la fable cruelle et nihiliste puisqu’au fur et à mesure des numéros et de leurs relations qui se détériorent, le lecteur comprend peu à peu que ces humains sont peut-être pire que les zombies qui les entourent.
La série de comics, actuellement composée de 11 albums en France, sera transposée à l’écran en une mini série de 6 épisodes, et chaperonnée par le grand Franck Darabont, réalisateur discret mais fructueux de grandes œuvres telles que Les évadés, La ligne verte et le moins connu The mist, son œuvre peut être la plus proche de Walking dead, dans sa dimension de huis clos d’horreur.
Pour les besoins de l’adaptation, Franck Darabont a évidemment précisé que certains évènements seraient coupés et que le groupe de survivants élirait plus rapidement domicile dans un pénitencier abandonné, évènement qui n’arrive qu’à partir du tome 3 dans les comics.
Les deux acteurs principaux viennent d’être révélés: Andrew Lincoln, le « témoin amoureux » de Love actually et dernièrement aperçu dans L’arnacoeur avec Romain Duris, sera Rick Grimes, un ex policier qui se réveille d’un coma après avoir été violemment blessé au cours d’une affaire et qui découvre une terre dévasté par un violent virus. Il essaie donc rapidement de retrouver sa femme et son fils, avant de devenir le leader du groupe de survivants. Beaucoup de prétendants avaient postulé pour le rôle qui a attendu d’être officialisé et Mark Pellegrino, l’actuel Jacob de Lost, aurait peut-être plus convenu par rapport au look graphique du personnage dans la bd.
A Andrew Lincoln de sortir de son flegme naturel britannique pour faire ressortir toute la violence et détermination du personnage.
Jon Bertham sera Shane, son ancien partenaire qui s’est occupé de sa femme pendant son coma. Le retour de Rick va évidemment réveiller de lourds secrets, survenus pendant son absence… Le comédien multiplie les grands projets puisqu’on pourra bientôt le voir dans The pacific, la nouvelle série produite par le duo Steven Spielberg/Tom Hanks après Band of brothers.
La femme convoitée par les deux hommes sera interprétée par la Sarah Wayne Callies de Prison Break. Un visage peut-être un peu trop lisse pour le rôle, mais elle a déjà fait l’effort de s’assombrir les cheveux… A voir ce que cette coupe de cheveux peut donner quand ‘elle peut donner en étant dirigé par un vrai réalisateur !
Les dates du Fearfest 2010 n’ont pas encore été officiellement annoncées mais la série devrait être diffusée courant octobre.
Geronimo ! après quatre mois d’attente qui ont semblé une éternité, la nouvelle saison de Doctor Who débarque enfin sur les écrans. La saison de tous les défis : nouveau Docteur, nouvelle compagne, nouveau Tardis, nouveau showrunner, nouveaux producteurs et scénaristes et même nouveau sonic screwdriver !
Dès l’annonce du casting du jeune Matt Smith pour reprendre le rôle porté si majestueusement par David Tennant, l’acteur s’est fait hué sur tous les forums de fans : trop jeune, trop coincé dans son nœud pap et ses bretelles, une mèche trop encombrante… Des critiques qui n’ont pas quitté le comédien, basées sur de simples photos de tournages ou vidéos promos ! Il a bien du lui en falloir, du courage, pour passer au dessus de tout ca, et surtout être persuadé qu’il pourrait, malgré tout, nous offrir un Docteur digne de ce nom. Une vraie profession de foi porté par son nouveau mentor et showrunner, Steven Moffat, déjà scénariste des plus belles aventures du Docteur dans les précédentes saisons, et qui criait sur toutes les pages des magazines qu’il avait toujours cru en Matt Smith, à la seconde même ou il avait passé la porte du casting
Et à la vue de ce premier épisode il faut bien l’avouer : nous avions tort, et ils avaient totalement raison. Et tout ca démontré en a peine un peu plus de 60 minutes.
« Who is the man ? » demande à la fin le Docteur.
C’est bien Steven Moffat qui, même en devenant showrunner à temps complet, n’aura rien perdu de son génie.
Son univers si particulier est là dès les premières minutes, à travers ce personnage si touchant d’Amy pond, la nouvelle compagne du Docteur. Amelia Pond est la descendante directe de la jeune Mme de Pompadour de The girl in the fireplace : une petite fille qui prie, un soir, qu’un miracle puisse la sauver, et ce miracle c’est ce Docteur, cette tornade qui passera par chez elle le temps d’une nuit pour l’aider à combattre tous ses cauchemars et qui repartira aussitôt… pour ne revenir que 12 ans plus tard !
Tout l’univers de Moffat est de retour dans cette séquence où la petite Amelia fait sa valise et met son bonnet, espérant secrètement que son ami imaginaire revienne la chercher pour la délivrer de cette vie. De sorte que même lorsqu’on la revoit dix ans plus tard, on est déjà tombé amoureux de sa petite frimousse et de ses tâches de rousseur. Murray Gold, compositeur de la série depuis son revival il y a 5 ans, n’a pas été remplacé, et c’est tant mieux. Sa partition entièrement renouvelée porte l’épisode entier avec une maestria qui redonne une nouvelle force à ce Docteur.
Cette séquence charnière fait d’Amelia le personnage fort de l’épisode. Et si le reste se perd dans une histoire qui rappelle trop le premier épisode de la saison 3 avec des policiers intergalactiques aux effets spéciaux mal foutus, il reste cette relation tissée dès le début entre le Docteur et Amelia, véritable moteur émotionnel de l’épisode. A l’image de dette séquence magique où le Docteur prend la main d’Amelia pour lui rappeler qui il est. Une séquence suspendue dans le temps qui crée toute l’alchimie de ce nouveau duo… avant de repartir sur les chapeaux de roue !
The Eleventh hour est en effet une course contre la montre qui ne donne pas une minute pour souffler, dont Matt Smith donne le tempo. Il est ce Docteur foldingue, speedé, arrogant et séducteur mais qui assure comme toujours ! Du haut de ses 27 ans, le jeune acteur est parfaitement à l’aise dans ce rôle et domine l’épisode avec une aisance qui force le respect. Et dès lors qu’il achève sa régénération lors d’une séquence iconique, son Docteur est hypnotisant et la visite du nouveau Tardis en sa compagnie procure tous les frissons et le merveilleux qu’il faut.
Il est en cela aidé par une réalisation qui trouve un nouveau souffle et qui s’efforce d’être plus moderne, à l’image de cette séquence, toute en stop-motion, où l’on entre dans les yeux du Docteur pour entrevoir tout ce qu’il voit et analyse autour de lui !
Pour un nouveau départ, The eleventh hour s’en sort brillamment, et on a en effet l’impression de repartir à zéro avec un duo qui rappelle le Docteur et Rose dans ses premières heures. Toute mélancolie du Docteur solitaire a en effet disparue, mais on se doute que cette autre facette du personnage ne tardera pas à refaire surface et que Matt Smith saura jouer ce côté sombre du personnage avec classe.
Les anglais sont en tout cas prêts à le suivre puisque 8 millions de téléspectateurs ont assisté à la venue du nouveau Docteur. Matt Smith peut donc être soulagé et prendre dans ses bras son mentor Steven Moffat. Ils ont réussi leur pari.
En bonus: le trailer ultime, dans tous les sens du terme, de cette nouvelle saison 5
15 jours avant le lancement officiel de la nouvelle saison de Doctor Who, le premier épisode intitulé « The eleventh hour » a été présenté à la presse lors d’une tournée de l’équipe à travers tout le pays de Galles ! Les premières critiques parlent d’un épisode surtout centré sur une relation prometteuse entre le Docteur et sa nouvelle compagne Amy Pond, même si portée par une histoire assez faible en regard du précédent travail de Steven Moffat.
Une nuée d’extraits et de bandes annonces ont évidemment accompagné ce grand évènement télévisuel britannique.
Après la dernière bande-annonce beaucoup trop enfantine, les trailers diffusés sur BBC1 et BBC America passent enfin aux choses sérieuses: entre combats spatiaux, villes intersidérales et courses folles, du grand Doctor who se dévoile avec un Matt Smith qui semble de plus en plus avoir la carrure pour porter ce rôle. A tel point que l’on commence à apercevoir, au bout de 9 mois de tournage, un peu du Docteur dans ses interviews…
En bonus: le premier extrait du season première. Situé visiblement quelques minutes après la fin du dernier épisode de Tennant, le nouveau Docteur, complètement affolé, essaye de réparer son Tardis écrasé dans le jardin d’une Amy Pond encore toute jeune…
C’est le grand mystère irrésolu du moment : Heroes survivra t-il à sa quatrième saison et aura t-il droit à une cinquième et ultime saison ? Même la directrice de NBC, Angela Bromstad n’a pas voulu encore se prononcer.
Plusieurs signes montrent pourtant que le bateau est en train de prendre l’eau. Sendhil Ramamurthy continue de vouloir jouer dans une autre série. Après son remplacement express par Jerry O’ Connel dans la nouvelle série de David Tennant qu’il convoitait, il devrait pouvoir se placer dans une nouvelle série d’espionnage appelée Covert affairs.
Pareil pour deux des principaux réalisateurs de la série: Greg Beeman reviendrait à Smallville après l’avoir quitté il y a cinq ans, pour la fin de la neuvième et actuelle saison. Voudrait-il prolonger l’expérience sur la 10ième saison récemment annoncée (et oui, dix ans d’antenne !!!). Allan Arkush n’est pas très loin puisqu’il tournerait le pilote de Hellcats, une série en préparation consacrée à l’univers des pom pom girls et produite par Tom Welling lui-même, et toujours sur la CW.
Une rumeur avait même couru le jour du season finale de Heroes que Tim Kring lui même, le créateur de la série, avait twitté qu’il avait un projet de série sur une future 3ième guerre mondiale, sobrement intitulée pour l’instant « III »…
Comme dit dans ma dernière critique de la deuxième partie de saison, la NBC peut encore se raccrocher aux chiffres de téléchargement de la série et lui accorder une dernière saison (de 7 épisodes ?) mais il est clair qu’elle devra se passer de certains de ses personnages-clés, que ce soit côté coulisse ou devant la caméra. Un renouvellement de cast serait-il prévu ?
WorlDreamer 
